Vivacites Ile-de-France
Pôle Réseau

Le Pôle réseau anime le réseau des adhérents, à la fois personnes individuelles et des personnes morales. Laboratoire d’idées, le réseau un lieu de réflexion, d’échanges et de formation.


Témoignages autour des Rues aux enfants, rues pour tous

le Clavim, Nil Admirari et la RueGolotte reviennent sur leurs rues aux enfants

Retrouvez les témoignages de plusieurs porteurs de projets franciliens ; ils nous expliquent pourquoi avoir mis en place des rues aux enfants, et pourquoi elles sont pérennes.

Depuis 2015 le collectif national des Rues aux enfants, Rues pour tous essaiment dans toute la France la démarche. Des groupes d’appuis se sont mis en place dans plusieurs régions, dont l’Île-de-France.

Le CLAVIM est lauréat du deuxième appel à projets national, et à mis en place de nombreuses rues aux enfants depuis à Issy-les-Moulineaux. Kamel Sefiane a répondu à l’appel à projets et s’occupe du déploiement sur le terrain.

- Pourquoi avoir opté pour une RAE ? C’est un moyen de se réapproprier, c’est un moyen de réunir les différents acteurs de la ville (voisinage, enfant, parents), c’est un événement rassembleur et plutot festif. Et ça permet aux enfants d’avoir une autre vision de son quartier, qui devient un lieu de rencontre et de jeu.

- Pourquoi vouloir investir l’espace public après avoir investi les cours d’écoles ? Ca permet aux différents acteurs du quartier de pouvoir 1/ se retrouver dans un lieu qu’ils ont l’habitude de le fréquenter, mais sous une autre forme ; Et l’école devient d’un lieu d’instruction et de loisir, ça permet de voir l’école autrement, et d’avoir un partenariat simplifié avec les parents, et l’école.

-Pensez vous que c’est une initiative qui vaille la peine d’être pérennisée !? Si oui, pourquoi ? Oui tout à fait, cela redonne vie à certains quartier. Et dans un second temps, ça devient un lieu de sociabilisation convivial, qui change des réunions de quartier ou autre, et permet un cadre plus accueillant et plus festif pour les échanges entre habitants, riverains et commerçants.

NIL ADMIRARI est lauréat du premier appel à projet des rues aux enfants, et réalise donc des rues aux enfants de puis 2016 dans le Val d’oise sur le territoire de Cergy-Pontoise ! Serge Calvier coordonne le lieu et a souhaité impulser une dynamique différente avec les rues aux enfants.

- Pourquoi avoir opté pour une RAE et quel impact sur votre travail associatif ? Le lieu de résidence a une grande activité de création artistique, avec 100 artistes, une soixantaine de compagnie. Un lieu de travail pour les artistes c’est super, mais c’est important pour nous d’aller à l’extérieur, expérimenter et jouer avec les habitants, le territoire. Les arts de la rue et le cirque ont besoin de sortir des murs. Le cadre des rues aux enfants, en particulier le “rue pour tous” est primordial, dès qu’on a eu l’écho, ca nous a paru une bonne idée pour regrouper nos actions dans les quartiers.

- Quelle est la particularité d’une RAE dans une ville nouvelle de la couronne parisienne ? Dans notre territoire, les architectes ont repousser la voiture autour des habitations, dont la réappropriation de l’espace public, commun, au pied des cités, ça on a mis l’accent. Le fait. Parallèlement aux aspirations artistiques, aux fresques, aux activités, ça permet de faire des rencontres et des débats avec les associations de locataires, les centres sociaux. On a un e civilisation qui enferme les gens chez eux, devant une lucarne, et on essaie de sqortir de ça pour que les gens échangent, parlent et vivent. Paradoxallement, dans les villes nouvelles les architectes ont réfléchis à la voiture e tl’ont exclu, le problème, c’est la réappropriation d’un espace commun public. Sortir de l’espace public comme de cheminement, pour en faire un lieu de vie, et d’échange avec l’autre. Et ce sont les arts de la rue.

- Quels sont les conseils pratiques que vous donneriez aux futurs porteurs de projet ? Ce qui est important, ce n’est pas juste le jour J, c’est toute la préparation qui amène à la rue aux enfants. Avec l’implication de tous les acteurs de l’espace : usagers, partenaires, bailleurs etc. Pour amener ensemble des réflexions et des idées. La journée visible finale est importante, mais elle dépend de toute la préparation et du travail en amont.


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